Électro-encéphalogramme (EEG)

L’électroencéphalogramme (EEG) est un examen qui permet d’enregistrer l’activité électrique du cerveau en recueillant le signal des neurones. Il fournit des informations précieuses sur la maturation, l’état de veille, la structuration du sommeil, la présence d’anomalies dites paroxystiques.

Il ne présente aucun risque pour l’enfant et il ne s’agit pas d’un examen douloureux.

L’EEG est réalisé en routine pour un grand nombre de pathologies neurologiques.

Des techniques plus spécifiques sont utilisées pour l’exploration des épilepsies.

Comment se déroule l'EEG

Dans tous les cas, les électrodes sont posées comme des bigoudis sur la tête, maintenues par un casque en caoutchouc.

L’activité sera enregistrée sur un ordinateur. Une partie sera ensuite reproduite sur papier.

Il est demandé à l’enfant d’ouvrir et fermer les yeux à plusieurs reprises et de participer à l’épreuve d’hyperpnée (respiration ample pendant 3 minutes environ).

En fin d’examen, une série d’éclairs lumineux permettra d’étudier la sensibilité à la lumière.

Toutes ces épreuves d’activation ne représentent aucun risque. Elles permettent de faire le diagnostic d’une éventuelle pathologie pour éviter que celle-ci ne se déclenche dans un milieu non protégé.

L'EEG de sommeil

Il apporte des renseignements précieux. Pour obtenir un tracé de sommeil, il est important de prendre certaines mesures avant l’examen, surtout s’il s’agit d’enfants de plus de 4 ans.

Les différentes étapes sont bien expliquées à l’enfant pour le rassurer. Si possible, l’examen est pratiqué en début d’après-midi, après un repas qui doit être assez copieux.

La veille de l’examen, il faut coucher l’enfant le plus tard possible.

Le matin de l’examen, il faut lever l’enfant tôt le matin et maintenir son activité habituelle pendant toute la matinée, cela pour faciliter l’endormissement pendant l’examen.

Ne pas oublier d’apporter avec vous l’objet avec lequel l’enfant s’endort habituellement.

Si l’enfant est âgé de plus de 5 ans, le sommeil pendant la nuit qui précède l’examen ne doit pas excéder 5 heures (4 heures de sommeil, s’il s’agit d’un adolescent).

L'EEG de 24 h sur cassette et l'EEG vidéo

Ces EEG, surtout l’EEG vidéo nécessitent la surveillance constante de l’enfant par un membre de la famille.

Le premier but de ces explorations est d’enregistrer les manifestations considérées comme pathologiques : perte de connaissance, absences, crises d’épilepsies, pour pouvoir mieux définir leur nature. Les épisodes suspects doivent être notés sur une feuille spéciale, en précisant l’heure et la durée de l’épisode. Il faudra signaler les heures de sieste, de repas, de coucher et de réveil, les éveils nocturnes.

S’il s’agit d’un enregistrement vidéo, un certain nombre de tests doivent être faits par la personne présente et dès les tous premiers signes de l’épisode suspect.

Une fiche avec des explications vous est fournie par le personnel du service. Pour réussir à maintenir l’enfant en permanence devant la caméra, parfois pour 48 h, il est important de mettre à sa disposition des jouets, la télévision…

Pour permettre une relecture correcte de la vidéo, il est important de limiter au maximum les bruits dans la chambre d’enregistrement, d’éviter une température trop élevée dans la pièce, de laisser une lumière allumée toute la nuit.

L’enfant doit être en pyjama sans drap ou couverture sur lui.