Le protoxyde d’azote

Le protoxyde d’azote

L’inhalation de gaz volatils pour l’analgésie de l’accouchement remonte au milieu du 19e siècle, avec l’éther puis le chloroforme. Le protoxyde d’azote est utilisé dans cette indication dès la fin du 19e siècle.

Il est toujours mélangé à de l’oxygène.

La patiente reste éveillée, elle peut se l’auto-administrer, soit de façon intermittente soit de façon continue après avoir compris les instructions de la sage-femme.

L’efficacité maximale est obtenue quand on commence à inhaler une trentaine de secondes avant la prochaine contraction.

La survenue de nausées ou vomissements est un événement fréquent.

Sont également décrits des rêves, des souvenirs vagues ou embrumés de la naissance, des bourdonnements d’oreilles.

Bien évidemment le protoxyde d’azote mélangé à de l’oxygène, est sans danger pour la mère et le futur bébé.

Bien que l’analgésie procurée par le protoxyde d’azote soit au mieux modeste, cette technique est sûre, simple et satisfait de nombreuses femmes.