A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, portraits de 2 professionnelles doctorantes à l’hôpital Robert-Debré AP-HP, qui nous livrent leur parcours inspirant !

Delphine MICAËLLI, Infirmière en Pratique Avancée (IPA), puéricultrice et doctorante en Santé Publique recherche sur les services de santé

UMRS 1123 – ECEVE – épidémiologie clinique et évaluation économique appliquées aux populations vulnérables

Université Paris Cité

« Je suis infirmière diplômée d’état depuis 2003 et me suis orientée dès le début de ma carrière vers la médecine de l’enfant. J’ai par la suite obtenu le diplôme d’état de puéricultrice en 2013 ce qui m’a permis d’approfondir et consolider mes connaissances et mon savoir de l’enfant et sa famille.

En 2019, j’ai intégré le master de la pratique avancée infirmière à l’Université Paris Cité et exerce depuis juillet 2021 en tant qu’infirmière en pratique avancée au sein de mon unité, la médecine intensive et réanimation pédiatriques, en ayant créé une consultation de suivi post-réanimation en septembre 2021. Au cours de la deuxième année de master, j’ai pu réaliser un travail de recherche sur la typologie des différents suivis post-réanimation pédiatrique au niveau international. Ce travail a été l’élément déclencheur pour « aller plus loin » dans cette thématique et aussi de mon intérêt pour la recherche en soins.

L’accès à un parcours doctoral s’avère être une voix de choix quant à la possibilité de pouvoir réaliser un travail de recherche approfondi sur cette thématique : le développement du suivi post-réanimation pédiatrique en France et la place de la pratique avancée dans ce parcours de santé. Avoir eu l’opportunité d’obtenir un financement l’AP-HP pour la réalisation de cette thèse me permet de me consacrer pleinement à cette recherche en étant accompagnée par le laboratoire ECEVE et l’Unité de Recherche Clinique (URC) de Robert-Debré. »

Fanny SALMON, Sage-femme, Doctorante en épidémiologie

Titre de la thèse : Inflammation périnatale et neurodéveloppement à 5 ans

« Titulaire d’un diplôme d’État de Sage-femme obtenu à l’Université Paris VI Sorbonne en 2017, j’ai très vite développé une affinité pour le domaine de la recherche. C’est pour cela que j’ai orienté le début de ma carrière professionnelle vers un hôpital universitaire – Robert Debré – et que j’ai obtenu mon Master 2 d’Epidémiologie à l’Université de Paris en 2021.

Je suis sensible à la stimulation intellectuelle et à la rigueur que la recherche implique. Mon attrait pour la recherche s’inscrit également dans une volonté d’amélioration de nos pratiques.

Le temps de la thèse est un moment privilégié de 3 ans pour mener à bien un projet de recherche. Cela me permet de me spécialiser dans un domaine – l’épidémiologie -, d’approfondir mes connaissances méthodologiques et d’affiner mes capacités d’analyse. Il est aussi un moment d’enrichissement professionnel et personnel important, avec la possibilité de s’ouvrir à des domaines peu abordés dans ma formation initiale (sociologie, éthique, économie de la santé…).

A l’issue de ma thèse, je souhaiterais devenir Maître de conférences universitaire en Maïeutique, pour promouvoir la recherche dans ce domaine et transmettre l’importance de la médecine basée sur les preuves auprès de mes collègues et notamment futures collègues. »